Le cambriolage numérique totalement fou de la Police de Washington
Le groupe de pirates informatiques caché derrière le ransomware Babuk vient de diffuser 250Go de données appartenant à la police de Washington. Les autorités ont voulu payer, mais pas assez pour les pirates !
« Nous publions les données complètes du département de la police, y compris les ressources humaines, la base de données des gangs » explique ce qui semble être le capitaine à la barre du bateau pirate Babuk.
Il y a quelques jours, ce malveillant et ses affiliés annonçaient le piratage de la police de Washington. Pas vraiment une petite cible ! D’autant que les données volées par ces terroristes du numérique sont d’une sensibilités extrêmes pour la capitale Américaine qui a vécu, ces derniers mois, des tentions insurrectionnelles loin d’être négligeables. Les pirates ont exfiltrés des centaines de gigas de données personnelles, informations sur des victimes, sur des criminels, des gangs … « La police a également voulu nous payer, mais le montant s’est avéré être trop faible. » affiche Babuk. 250 GB d’informations sont dorénavant dans la nature numérique ! Des dizaines de milliers de fichiers courant de 2005 à 2021.
Babuk III
Comme j’ai pu vous le démontrer dans l’enquête « Ransomware 360 », le groupe Babuk a changé plusieurs fois de nom et de méthode. L’auteur de ce ransomware aurait remis le code source de son arme numérique à une autre équipe de pirates. Elle [l’équipe] « va continuer à le développer sous un autre nom« .
Pour autant, Babuk n’annonce pas stopper là son business comme a pu le faire le groupe Maze, à la fin de l’été 2020. « Mon service va continuer à se développer« . Les données de la police de Washington ont été cachées sur des serveurs que ces voyous 2.0 annoncent comme sécurisés.
Babuk termine par un commentaire à destination des autorités policières de Washington « Même si vous offrez un montant qui dépasse la rançon initiale, nous refusons. Il n’y a pas de retour possible vous avez eu de très nombreuses chances« .
Toujours étonné de voir des données aussi sensibles si faciles à pirater, et à exploiter : rien n’est crypté…
Bonjour,
Oui, cela parait fou ! En ce qui concerne le chiffrement, si les pirates sont dans la machine, en même temps que l’utilisateur, ils deviennent l’utilisateur et non donc plus de blocage sécuritaire.
c’est surtout que c’était chiffré au début, ils ont pas voulu payer, bim.